Paru en exclusivité dans le JSH: « Il vit avec ses fameux Raptor depuis 20 ans. Dans son showroom, il les teste, les fiabilise, les challenge. Aujourd’hui, il en sort le meilleur. Miniaturisé, son système magique parvient à se glisser jusque dans un écrin…«
Lorétan Khipass, journaliste 1876 News Agency (Anc. TàG Press +41)
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Juste un dessin, il n’en montrera pas plus… Cette prouesse d’optimisation ultime de ses fameux systèmes furtifs, est une promesse. Ils seront bientôt disponibles partout, encastrables dans les encombrements les plus inattendus: «un écrin, un mur, une table, un détail d’intérieur luxueux ou un étal de stand d’exposition…» souffle-t-il.
Frôler le Graal en libre accès
Ses clients sont les marques, dont les plus prestigieuses, leurs détaillants, les institutions et parfois… les grands collectionneurs privés. Tous se refilent l’adresse de ce vitriniste virtuose apprécié dans l’art d’être authentique, ouvert et toujours victime d’un positivisme chronique. Passé maître de la culture du ludique, de l’émotion, il a offert au fil de vingt années d’inventivité, des exclusivités. Il a accepté que les marques qui le sollicitent fidèlement disposent d’un système unique, dédié. «Cette fois-ci j’ai tout financé…» confie celui qui préside aux destinées de Dietlin SA, artisans métalliers depuis 1854.
L’horlogerie contemporaine doit à Xavier Dietlin, avec l’aide des CEO qui lui firent confiance, d’avoir fait tomber les ultimes barrières entre une montre ou un bijou précieux et leurs publics. Aurait-on alors imaginé une vitrine se passant de parois avec tous les risques que cela comporte pour l’objet précieux exposé? Lorsque ce-dernier disparaît, comme soustrait à toute logique d’apesanteur, ce n’est que pour mieux titiller le rêve, l’inaccessibilité et le désirable. Ou pour jouer, via une animation sur écran, avec les imaginaires des passants.
Les meubles à secret réinventés
Les meubles à secrets l’ont toujours fasciné. «À l’époque, lorsque l’artisan les livrait, il fallait le tuer pour que ne soient jamais révélés les compartiments cachés.» Avec son âme d’enfant, il affectionne cette sorte de «parcours du combattant» qui, connu seulement de son propriétaire, permet au gré d’un rituel savant ponctué d’étapes distinctes, d’accéder à la cache dissimulée, à la surprise réservée.
Avec son «Raptor Shield» et tout ce qu’il offrira de personnalisation en termes de matériaux, d’animations high-tech ou d’étonnements indicibles, il va à coup sûr émerveiller. Une sorte de coffre-fort validé par une nouvelle race d’interlocuteurs, les assureurs, logé dans un écrin, une vision tangible magnifiée «au passage», répondant autant à un «Siri» qu’à une reconnaissance faciale… «Tout est possible» s’enthousiasme cet entrepreneur soudain de retour en enfance.