Une fois par année, à Bâle, nous avions coutume de nous revoir! Depuis la déroute de Baselworld, me voici obligé, pour garder le contact, d’aller lui rendre visite sur place, à la sortie de Castries, en direction de Bois d’Orange…
Joël A. Grandjean, rédacteur en chef JSH Magazine & Swiss-Watch-Passport.ch
Photos: ©JAG / Marie Demille
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Seule île terrienne à porter un prénom féminin, récemment médiatisée mondialement grâce à la médaille d’or du 100 mètres ramenée par sa sprinteuse Julien Alfred, Sainte-Lucie se trouve juste en-dessous de la Martinique, à 1h30 de Ferry.
Dépaysement garanti. Ici, on roule à gauche, on parle anglais et même si la culture culinaire et le «Kweyol» restent estampillés de références francophones, moults lieux-dits, villages et villes, portent encore les stigmates d’un passé où les colons français disputaient ce territoire aux Anglais.
Ses deux pitons, dont l’image si estomaquante incarne à elle seule la notoriété de toute la Caraïbe, ses deux aéroports internationaux, ses eaux volcaniques et sulfureuses, ses forêts tropicales, ses facilités hôtelières qui toisent autant les «cinq étoiles» courus par les stars de monde que l’accessibilité d’un tourisme hors zone Euro, en font une destination indiscutable.
Cerise sur le gâteau, ou plutôt fleur de frangipaniers dans la véranda, ce paradis abrite un îlot hors taxes. Plutôt sympa par les temps qui courent! Au Duty Free Pointe Séraphine, village centre commercial à la sortie de la capitale Castries, on peut acquérir quelques fleurons du Swiss made horloger: selon le prix du modèle, en fonction de l’économie réalisée, ça vous finance le séjour sur place!
Dans les fameuses soirées Breitling ou sur la Messeplatz, nous refaisions le monde. Thomas Ladner, vu son point d’ancrage, me fait toujours rêver.
Point historique Rolex
Lorsqu’il rachète Harry Edwards Jewelers à Sainte-Lucie, c’est principalement parce que cette société distribue officiellement Rolex. En fait, rien d’acquis! Il repart de zéro et repasse, heureusement avec succès, les sévères tests imposés par la marque à la couronne. Hélas, après 23 ans, il vient de la perdre: la filiale américaine a décidé de prendre la main.
Qu’importe! Les clients locaux sont là, fidèles et discrets. Il y a aussi ceux de passage: ouf, je n’ai encore jamais croisé ici ces récurrentes marées humaines dégorgées de leurs gigantesques paquebots de croisière, le temps d’une virée superficielle dans l’île!
Horlogerie suisse et joaillerie
Tom continue d’œuvrer pour l’horlogerie suisse via quelques grands noms prestigieux: Cartier, TAG Heuer, Omega, Raymond Weil, Tissot… Il y aussi les lunettes, les bijoux, dont la créativité de certains participe à l’immortalisation des souvenirs engrangés en ces lieux paradisiaques. Dont la fameuse griffe Pandora qui célèbre ici l’amour via ses ambassadrices Chloe et Halle Bailey.
En marge des surfaces qu’il fait vivre avec âme et goût, dans ce village Duty Free de Pointe Séraphine où se trouve aussi à l’étage son espace SAV avec une horlogère, il possède sept points de vente dans l’île. Dont un à l’aéroport Hewanorra International au Sud et trois dans de luxueux Resorts: au Coconut Bay Beach, au Windjammer Landings et, tout récemment, au Sugar Beach.
