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Expresso avec Hélène Gache, directrice de l’OPI à Genève

Temps de lecture : 2 minutes

Un penchant naturel pour l’innovation, un faible pour l’industrie et ses réalisations? La voici à l’Office de Promotion des Industries et des Technologies de Genève. Questions cash, elle esquive mes punchlines.

Joël A. Grandjean, rédacteur en chef et éditeur JSH® Magazine & Swiss Watch Passport
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Sa formation dans l’ingénierie digitale l’incite à tout mettre en œuvre, avec son équipe, pour promouvoir les nombreux mais trop méconnus savoir-faire des PME industrielles genevoises. Tout en œuvrant pour les entreprises, tout en ouvrant des portes auprès des hautes écoles, en créant des liens.

Au fait, que fait l’OPI?

Nous accompagnons les PME genevoises qui composent un écosystème industriel résilient et dynamique. Le canton de Genève cache son jeu: derrière une image très «tertiaire» se trouve un tissu industriel débordant d’innovation.

Avec tout ce qu’il y a à faire côté horlogerie, pourquoi vous consacrez aussi à d’autres secteurs?

Il est vrai que l’horlogerie est en pleine croissance, portée par l’engouement pour le luxe et ses création intemporelles. Derrière chaque montre se cache une somme de savoir-faire industriels pointus utilisés dans d’autres secteurs. Genève a des entreprises reconnues dans les domaines des instruments de précision, du traitement des matériaux ou encore du génie mécanique. Des expertises que l’on retrouve au service de la medtech, la biotech, la chimie industrielle, l’énergie ou des transports…

Finalement, ne vous servez-vous pas de l’horlogerie pour attirer les autres?

La renommée et la qualité des entreprises dans l’horlogerie attirent l’attention. Mais d’autres clusters font figurer Genève sur la carte du monde industriel. C’est aussi une question de conditions cadres favorisant l’innovation, parmi lesquelles la proximité de hautes écoles ou de centres de recherches d’envergure.

Comment se faire entendre dans un milieu horloger qui reste très masculin?

Il faut remettre les pendules à l’heure… De nombreuses femmes incarnent le milieu horloger genevois par leur personnalité, dans les manufactures ou la sous-traitance. D’ailleurs, l’une d’elle siège au Conseil de fondation de l’OPI. Quoi qu’il en soit, au féminin comme au masculin, je suis convaincue qu’il faut savoir rester soi-même et authentique pour se faire entendre.

Vous arrive-t-il de ne pas porter de montre?

Exceptionnellement, mais toujours en vacances…

Êtes-vous toujours à l’heure?

Oui, sauf exception justifiée. Même plutôt en avance à mes rendez-vous, afin de disposer d’une respiration entre deux activités. J’ai été élevée selon le principe «l’exactitude est la politesse des rois.»

Pourquoi l'OPI à l'EPHJ?

Hélène Gache, directrice: «c’est le salon de l’industrie genevoise par excellence et un lieu d’échanges. Il serait impensable de ne pas être présent, ne serait-ce que pour marquer notre soutien aux entreprises avec qui nous travaillons. De même, il nous apparait indispensable de partager un stand avec d’autres acteurs du dispositif de soutien aux entreprises, des associations faitières, les hautes écoles ou des organismes de formation professionnelle. C’est une présence essentielle à la valorisation du secteur auprès de l’économie de notre canton.»

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