Extrait de l’édito: Au nom de cette précision, mesurable, normée et exempte de toute subjectivité, ce 16 décembre aurait donc du être un lundi en résonance avec les pages les plus prestigieuses de l’Histoire de notre pays. Dix ans après que le Locle ne relance le Concours de Chronométrie, sa cérémonie de remise des prix se transforme en 2019 en une festive célébration. Pourquoi? Parce qu’un concours de circonstances prive le palmarès de candidats.
Dès lors, en mode réflexions et via une brochette de sommités, le mot chronométrie, alias de précision, s’apprête à être trituré et décortiqué. A se muer en fil rouge d’une table ronde à laquelle Thomas Wiesel fait ses premiers pas en horlogerie. La présence de l’humoriste vedette, maître ès verbe incisif et précis, est destinée à mettre de l’huile pimentée sur le feu des grandes interrogations du jour: précision, un sacré concours… de circonstance!
Détection de tendances, opinions, réflexion et surtout valeurs de transmission chères au Journal Suisse d’Horlogerie JSH et à sa riche histoire depuis sa date de création en 1976 par la Société des Arts de Genève. Aujourd’hui ce magazine indépendant est «réservé» aux personnels de l’horlogerie, dirigeants compris. Du coup, de nombreux abonnés de JSH sont des collectionneurs qui se passionnent pour ce qui se passe en «backstage».
JSH aime les montres et les marques au point d’offrir à ceux qui les font une visibilité à nulle autre pareille, une expérience fascinante dans les coulisses, là où l’ombre en vigueur crée les luminosités de la branche. Nous avons rebaptisés les «sous-traitants» du secteur en «cotraitants», parce que ce média fondé en 1876, le plus ancien journal horloger de Suisse, se veut la voix officielle des terroirs de la cotraitance. Première mondiale, JSH refuse la publicité «produit fini» des marques de montres! Une posture qui lui offre le luxe incroyable d’une indépendance journalistique rare.