Source Brodbeck Guillochage, Fleurier. Le guillochage est un métier exigeant qui requiert une sensibilité particulière, de la dextérité, une grande concentration, de la précision, et un sens inné de l’esthétique.
Joël A. Grandjean, rédacteur en chef JSH Magazine & Swiss-Watch-Passport.ch
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Cet art ancestral datant du XVe siècle ne cesse de fasciner et d’inspirer les artisans d’aujourd’hui et de demain. De ses origines anciennes, ce savoir-faire s’est élevé, imprégnant chaque époque de sa finesse et de son élégance intemporelle.
Tel un alchimiste du métal, le guillocheur donne vie à une infinité de décors raffinés, élégants et intemporels qui se magnifient à la lumière grâce à un harmonieux jeu de reflets.
Pour concrétiser chaque idée, le guillocheur utilise des machines traditionnelles d’une autre époque: des «lignes droites» pour les décors linéaires et brisées, des «tours à guillocher» pour les motifs circulaires et concentriques ainsi que des machines très rares dites «à tapisserie.»
L’artisan travaille sur des matériaux nobles tels que l’or, le platine, l’argent et la nacre. Une des premières étapes cruciales consiste à régler minutieusement la machine afin de configurer le dessin. Ensuite, avec habileté, régularité et patience, le guillocheur guide le burin tout en maîtrisant la pression et la vitesse pour créer des motifs symétriques complexes, jouant avec la forme, l’espacement et l’entrecroisement.