Déjà détenteur du titre de plus grand tourbillon du monde, le Maximus GR8 de la marque horlogère suisse indépendante recèle aussi deux brevets qui démontrent que ce joyau micromécanique s’inscrit complètement dans l’histoire de la chronométrie inventive.
Une sélection de Shaniah Asha Gibson / @TRP, Cabinet d’écritures et d’influence
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Le plus grand Tourbillon du monde, un laboratoire d’innovations
Un système inédit de génération d’énergie couplant 4 barillets ainsi qu’un innovant dispositif de raquetterie, telles sont les deux innovations brevetées qui ajoutent à l’exceptionnalité du modèle Maximus GR8 de Kerbedanz. Une pièce reconnaissable à son verre saphir bombé protégeant dans une montre-bracelet le mécanisme Tourbillon le plus grand du monde.
Démesure et mesure du temps
Son record mondial est toujours en vigueur: le garde-temps Maximus GR8, pièce majeure de Kerbedanz, est doté de la plus grande cage de tourbillon jamais installée dans une montre bracelet! Si la marque indépendante de niche transcende les complications mères, elle ne sacrifie rien aux performances chronométriques.
Le Maximus GR8 n’est donc pas seulement un record mondial, mais aussi le théâtre de deux innovations qui démontrent qu’il existe encore des territoires à conquérir dans un contexte où l’Histoire voudrait nous convaincre que tout a déjà été inventé. Qui peut imaginer qu’à l’intérieur d’un espace aussi minuscule qu’une boîte de montre, quand bien même d’un diamètre de 49 mm, tant de créativités puissent être challengées?
Brevet CH 713 607, système révolutionnaire de quatre barillets
Le garde-temps Maximus GR8 de Kerbedanz abrite le calibre KRB-08-2, avec son tourbillon volant central géant, doté d’un échappement à levier en ligne droite et d’une cage de 27 mm de diamètre. Son énergie est produite par ce système breveté de 4 barillets indépendants et coplanaires fonctionnant en parallèle, construits autour d’une roue de mobile centrale montée sur un roulement à billes. Ils fournissent le couple nécessaire à l’alimentation d’un tourbillon de taille XXL. Surtout, par cette configuration, la précision de marche est améliorée sans que l’épaisseur de la montre n’en soit affectée.
Le garde-temps bat à une fréquence de 2,5 Hertz, soit 18’000 vibrations par heure (4,5 Hertz), et sa réserve de marche, qui s’affiche dans un indicateur séparé, offre une remarquable autonomie de 54 heures.
Maximus GR8 Tourbillon volant Saphir Bleu Edition limitée numérotée à 25 exemplaires 2 brevets
Le garde-temps bat à une fréquence de 2,5 Hertz, soit 18’000 vibrations par heure, et sa réserve de marche, qui s’affiche dans un indicateur séparé, offre une remarquable autonomie de 54 h.
Brevet CH 713 605 A2, dispositif innovant de raquetterie
Un grand nombre de recherches porte déjà sur ces éléments du calibre en lien avec le spiral, l’âme mystère de toute montre mécanique. Était-il encore possible d’innover dans ce périmètre? Challenge relevé au cœur du Maximus GR8 de Kerbedanz, avec cette invention brevetée comportant une raquette mobile portant des goupilles et munie de dents pour pouvoir être entraînée en rotation par une pièce dentée. Il s’agit d’un dispositif caractéristique: la raquette coulissante est montée sur un pont.
Pour ceux qui suivent les multiples avancées dans ce domaine depuis 1968, voire même deux ans avant, pour ceux qui scrutent les progrès qui tendent plus récemment vers des dispositifs ayant pour but de régler la longueur active du spiral grâce à une modification de son extrémité libre, il est évident que le brevet Kerbedanz de cette invention s’inscrit dans une tout autre direction.
Rituel du remontage
En marge de ces brevets qui attestent la maîtrise aboutie des maîtres-horlogers en charge de la conception et de la manufacture de ce calibre tourbillon XXL, il y a ce que les visuels ne montrent pas toujours à prime abord: au-delà de l’esthétique aboutie, une reconnaissable signature Kerbedanz, le Maximus GR8, révèle au travers de son fond en glace saphir les entrelacs d’un calibre ultra complexe avec en son centre, un mécanisme de remontage circulaire à cliquet.
Il s’agit de son système original de remontage manuel que deux doigts permettent de faire tourner. Un véritable rituel qui percute particulièrement chez les afficionados, d’autant qu’il s’accompagne d’un bruit cranté fort plaisant, caractéristique de Kerbedanz.
La marque horlogère suisse Kerbedanz, installée au cœur du berceau horloger neuchâtelois, continue de conquérir les territoires émotionnels des connaisseurs du monde. Elle repousse les limites des processus de cocréation, multipliant les pièces uniques ou les micro-séries numérotées. Maximus, collection phare de la marque, n’en finit pas d’impressionner les puristes et s’enrichit de plusieurs versions Maximus GR8. Issu des mains de maîtres-horlogers expérimentés, disposant d’une science et d’une expérience en lien avec les fondamentaux de la chronométrie, le «plus grand tourbillon du monde» reste aussi le théâtre d’inventions chronométriques brevetées.
Pour mémoire, le tourbillon est une cage mobile qui tourne sur son propre axe et abrite les organes régulateurs du mouvement, appelés également le couple balancier-spiral. En s’adaptant aux variations de position liées à ce mouvement de rotation, il compense les variations de précision d’une montre-bracelet dues à l’influence de la gravité sur la marche régulière de la montre, et dues au déroulement non concentrique du spiral et de son point d’attache à la pince.
Rarement tourbillon aura eu une fonction aussi didactique que le Maximus GR8 de Kerbedanz. Grâce à sa taille inhabituelle et à la possibilité de l’observer sans entrave, grâce à son tour en 2 minutes au lieu des 60 secondes habituelles, il transmet de précieuses informations sur un mécanisme aussi rare que complexe à réaliser.
