Sur les sites de ventes aux enchères, les unités de comptabilité horaire radio-contrôlées de Patek Philippe circulent encore. On les croise de temps à autre également dans les fabriques horlogères.
Joël A. Grandjean, rédacteur en chef JSH Magazine & Swiss-Watch-Passport.ch
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En vadrouille du côté de Fleurier, avec pour mission la découverte d’une fabrique secrète au sein de laquelle les noms de marques prestigieuses se bousculent, j’attends en salle de conférence… L’objet qui capte mon attention, n’a rien des composants mécaniques incroyables que je vais découvrir. Il s’agit, encastrée dans un mur, d’une horloge Patek Philippe, vaillante et en excellent état. Une horloge murale qui rappelle cette époque pas si lointaine, les années 60-70 sauf erreur, où la marque depuis le quartier des Acacias à Genève et depuis 1946, disposait d’une unité de production entièrement dédiée à l’électronique. Leurs imbattables tic-tacs, très sonores, rythmaient les manufactures, ou en version silencieuse et pointillés de filaments rouges, envahissaient les studios de la radio et de la télévision.

Réputées chaque fois uniques, puisque réalisées à la demande et à partir de divers modules juxtaposables, elles collaient aux attentes spécifiques de chaque client. C’était la précision mère, installée à demeure. C’était le summum de la précision puisqu’elles étaient calées sur des ondes en provenance d’émetteurs tels que celui de Prangins. Toute une époque…
M.S. Lau, LA New Orleans. Acheter.