Pour célébrer le 50e anniversaire de son bâtiment, le Musée international d’horlogerie présente deux nouvelles créations: la montre MIH Gaïa Série III et l’édition spéciale 50e anniversaire dotée de 50 cadrans uniques guillochés par Georges Brodbeck, lauréat du Prix Gaïa 2023.
Une sélection de Shaniah Asha Gibson / @TRP, Public Relations Cabinet
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Accessible en ligne à partir du 19 septembre, à l’adresse www.montremih.ch. Le prix de vente de cette montre made in La Chaux-de-Fonds est fixé à CHF 3’400.- (HT) pour la MIH Gaïa III et à CHF 5’050.- (HT) pour la série spéciale 50e anniversaire. La montre MIH Gaïa répond également à une demande des visiteurs du musée, à savoir, acquérir lors de leur visite au cœur du patrimoine inscrit à l’UNESCO, une pièce produite localement. C’est pourquoi elle sera en vente à la boutique du MIH. Gageons également qu’elle représentera un investissement tout trouvé pour les collectionneurs désirant soutenir le MIH.
La vente de ces créations a pour dessein le financement d’actions de préservation et de valorisation des collections abritées par le MIH
S’inspirant des deux séries précédentes avec un design renouvelé par le studio XJC, alias le designer Xavier Perrenoud, ces modèles ont été développés au sein de l’atelier de restauration du MIH et réalisés à l’aide d’artisans reconnus et d’entreprises historiquement implantées dans la région de La Chaux-de-Fonds.
Mises en vente à l’occasion de la 30e cérémonie du Prix Gaïa le 19.09.2024, et livrées à partir de la fin de l’année, les montres MIH Gaïa Série III et l’édition 50e anniversaire rendent hommage, chacune à leur façon, au savoir-faire horloger et à l’édifice muséal.
L’art de la référence
La montre MIH Gaïa porte l’empreinte et l’esprit des lieux qui l’ont vu naître. La pièce, originale dans sa forme et son affichage, s’inspire de l’architecture du musée: un bâtiment brutaliste dont la structure souterraine surprend par son alternance entre espaces vides, béton et luminosité. Un jeu de cache-cache qui a inspiré la création de la boîte du garde-temps, entre enchevêtrement de courbes et de lignes droites.
Les cadrans de ces nouvelles éditions s’inspirent des différents éléments architecturaux pour créer des visuels uniques et innovants. Les lignes droites du cadran de la série MIH Gaïa III rappellent les angles de la structure et les intersections des coffrages laissés visibles. La couleur bleue choisie fait également échos au premier modèle de la Montre MIH et aux couleurs institutionnelles du musée.
Les lignes en arc de cercle du cadran guilloché par Georges Brodbeck font référence aux jeux de courbes, de rythme et de lumière ménagés par la scénographie du MIH. L’argent, matériau laissé pur, renvoie à la matérialité du béton gardé brut.
Chaque montre est associée à une sérigraphie originale numérotée et signée de Xavier Perrenoud
Montre MIH Gaïa III
Une série limitée et numérotée de 100 pièces, est produite avec une finition bleue – couleur institutionnelle du MIH. Les cadrans sont colorisés par POSITIVE COATING, entreprise spécialisée dans le domaine des traitements de surface. La combinaison des technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition) permet un revêtement stable et homogène.
Les motifs de ces cadrans couleur céleste s’inspirent des marques de coffrages apparents sur les parois en béton du MIH. Ces lignes parallèles et perpendiculaires évoquent également le brutalisme de la structure dans ses angles droits.
Édition 50e anniversaire
Une série limitée et numérotée de 50 pièces est produite pour le jubilé du musée. Le motif du cadran est le fruit d’une réflexion de Xavier Perrenoud autour de la symbolique de l’Ensō, notion complexe du bouddhisme zen traduite par un cercle qui permet de représenter le vide à partir d’une forme.
Les jeux de pleins et de vides ménagés par les arrêts aléatoires des lignes guillochées par Georges Brodbeck invitent à une réflexion philosophique sur l’équilibre des éléments. Inspiré par cette notion spirituelle et les jeux de courbes et de lumière de la structure, le cadran de la série 50e anniversaire est en argent. Chaque ligne guillochée par Georges Brodbeck, disposée en arc de cercle, est le fruit d’un geste assuré et précis mais dont la disposition est laissée libre à l’artisan, rendant chaque exemplaire unique. Ces formes courbes intemporelles rappellent les silhouettes élégantes des vitrines ovoïdales, caractéristiques du musée.
Partenaires
La première montre MIH Gaïa a vu le jour en 2019 grâce à l’étroite collaboration d’artisans et d’entreprises chaux-de-fonniers, tous experts dans leur domaine et reconnus mondialement pour la qualité de leur travail. Winiger Horloger et le bureau Timeforge en avaient assuré la conception et les plans techniques.
Pour l’édition de 2024 XJC a fait évoluer son design ; Sellita lui a insufflé la vie avec son mouvement ; Singer a produit son cadran. Positive Coating a mis en couleur la série MIH Gaïa III grâce à la technologie ALD et Georges Brodbeck a guilloché les 50 cadrans en argent de l’édition spéciale anniversaire; Stila lui a offert une boîte sur mesure; Brasport l’a habillée d’un bracelet de cuir de pomme ; Cornu & Cie a réalisé la boucle et le Laboratoire Dubois a contribué à sa fiabilité par l’application d’une batterie de tests. En partenariat avec le MIH et les artisans de son atelier de restauration en horlogerie ancienne, chacun de ces experts a redoublé d’efforts afin de créer une montre esthétique, performante et résolument unique.
Créé en hommage à l’un des premiers mécènes du musée, Maurice Ditisheim, président du Conseil d’administration du Bureau de contrôle des ouvrages en métaux précieux, le Prix Gaïa est remis depuis 1993 par le Musée international d’horlogerie et, par corrélation, par la Ville de La Chaux-de-Fonds, à des personnalités de l’industrie, des artisans et des historiens, des chercheurs et des scientifiques. Elle symbolise la reconnaissance par les pairs d’héritiers spirituels de la culture horlogère qui imprègne les collections du musée.
Œuvre collaborative des architectes zurichois Pierre Zoelly et chaux-de-fonnier George-J. Haefeli, le bâtiment actuel du Musée international d’horlogerie de La-Chaux-de-Fonds sort de terre en 1974. Cette structure semi-enterrée est pensée pour accueillir le patrimoine horloger en toute sécurité et se mêle avec harmonie au parc des musées. Architecture de béton et de briques, brutalisme et terratecture se joignent pour offrir aux visiteurs une expérience troglodyte inédite. Reconnu internationalement pour sa qualité architecturale, le MIH est lauréat du Prix Béton 1977, du Prix Cembureau en 1978 et également nommé Musée européen de l’année en 1978.