Horlogerie double-emploi. Dès l’âge de 5 ans, celui qui est devenu directeur administratif de « Les Cadraniers de Genève SA » souffle dans une flûte à bec. Puis dans une clarinette, enfin dans un saxophone. Mais il rêve de tâter du micro, d’être chanteur de rock.
Joël A. Grandjean / Editeur et Rédacteur en chef de JSH® Magazine & Swiss Watch Passport
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Les années 80 voient donc la naissance d’un groupe, avec les copains de son village. Au Mandement à l’époque, une région de Genève, quel ado n’avait pas goûté aux riffs de guitare du groupe Metro? Stéphane venait de passer du souffle au manche. Ambiance, souvenirs indélébiles, premier disque en 1994. Et un autre certainement en 2023, avec à la clef, quelques scènes festivalières.
Harmonies plurielles
Professionnellement, son nom est synonyme en horlogerie d’une excellence rare. Il entre aux Cadraniers de Genève en 2005, il en est le directeur administratif. L’apparente simplicité d’un cadran, c’est ainsi qu’il le percevait avant, s’ouvre sur un univers d’exigences. L’esthétique, certes, mais aussi la technique, les techniques.
La créativité est omniprésente, celle des cadrans rentre en résonance avec celle de la musique
Devenue référence au monde d’une horlogerie fine et ultra soignée, la fabrique qu’il dirige présidée par l’horloger François-Paul Journe, résonne de valeurs chères à cette musique qui ne l’a jamais lâché: « La musique est utile lorsqu’il faut comprendre et diriger une équipe. Car tous, pour travailler ensemble, doivent avoir un but commun, privilégier l’écoute, a cohérence et surtout, répondre à une vibration commune…» assure-t-il. On parle ici d’un orchestre d’une quarantaine de musiciens…