Paru dans le Journal Suisse d’Horlogerie JSH®. Cet horloger « doigts d’or » sort sa «Level One» dans la plus pure des discrétions. Incarnation ultime d’un «no-brand» qui, sous la contrainte, porte quand même son nom.
Joël A. Grandjean, rédacteur en chef JSH Magazine & Swiss-Watch-Passport.ch
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C’est sous la pression des collectionneurs que ce «doigts d’or», celui qui manipule pour les réparer ou les réviser les trésors des ventes aux enchères Phillips, c’est à dire les montres les plus rares et exceptionnelles du monde, vient de craquer. Nicolas Commergnat conçoit et manufacture un garde-temps rare, le réceptacle d’une philosophie unique basée sur le concept du « réparable dans 50 ans ». Avec, sous forme de données numériques livrées avec la pièce et inscrites dans la blockchain, une carte d’identité de chaque composant!
Et voilà qu’il aurait déjà tout pré-vendu, dans l’univers fermé des grands collectionneurs ou des marchands. Tout ou presque, puisqu’il y aurait déjà des délais d’attente pour la livraison de cette Level One et pour les prochains projets. Level 2, Level 3? L’avenir de cette no-brand nous le dira.
Cerise sur le gâteau, une indication inédite sur le cadran…. L’excellence et l’authenticité se sont un jour mariées pour enfanter un horloger génial: il y a du Journe sous ses doigts d’or, du Derek Pratt, peut-être un zeste de Dufour et de Daniels. Bref, la relève des indépendants, dans toute sa quintessence…