{Ecrit en septembre 2009}
Dans trois ans, le 150ème anniversaire. Espérons que la marque locloise née en 1862, quelque peu déshéritée de son passé et de sa richesse historique par plusieurs années de concentration « facile » sur le marché qui marchait le mieux, les US, renaisse de ses cendres. Et s’embarque dans la réouverture de l’ensemble des pays dans lesquels elle était profondément enracinée. Avec un nombre d’environ 40 millions de montres et réveils vendus durant son histoire, imaginons que les terres à regagner couvrent l’ensemble de la planète, de l’Europe du Nord jusqu’à l’Afrique du Sud. D’ailleurs, au Pays de Mandela, un petit malin s’est approprié le nom, il n’y a pas si longtemps. Alors que nous prépare-t-on du côté de la Rue des Billodes? Espérons qu’un calibre soit au menu, ce serait la moindre. Souvenez-vous le réveil 8 jours qui réveillait trois foyers suisses sur quatre. Il était doté d’un calibre qui pourrait bien, soudainement, devenir un mythe s’il était adapté au poignet. Les ingrédients y sont, et la trentaine de collaborateurs (il y eut un temps 2’500 personnes), mériterait d’avoir des perspectives à la hauteur du trésor patrimonial sur lequel ils sont assis. Déjà, l’ensemble de l’équipe américaine vient d’être changée, voire réengagée sur d’helvètes bases. Peut-être aussi qu’un ménage sera fait dans le nombre des références, trop élevé pour l’époque. L’ancienne manufacture, liée à l’histoire de Tavannes Watch (parce que les Juifs n’avaient pas le droit de s’établir au Locle), mérite une résurrection que ses volumes actuels pourraient lui permettre de financer…
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